Résumé
On peut craindre que le vieillissement de la population française n’accroisse considérablement les besoins en hospitalisation dans les années à venir.
L’analyse des hospitalisations en médecine, chirurgie et gynécologie-obstétrique (MCO) des années récentes révèle que le nombre de journées a baissé entre 1998 et 2004. Pourtant la prise en compte de la seule évolution démographique observée durant cette période aurait conduit à son augmentation.
L’étude prospective indique qu’il existe des marges d’action importantes et que le vieillissement de la population ne conduit pas inéluctablement à augmenter l’offre hospitalière en MCO, même si les patients âgés les plus fragiles nécessiteront toujours une prise en charge par des structures hospitalières lourdes, similaires à celles qui assurent les soins aigus aujourd’hui. Mais tout cela n’est possible que si des structures alternatives ou d’aval (consultations externes spécialisées, réseaux de soins, hospitalisations à domicile, soins de suite et de réadaptation, établissements pour personnes âgées dépendantes…) se développent.
L’analyse des hospitalisations en médecine, chirurgie et gynécologie-obstétrique (MCO) des années récentes révèle que le nombre de journées a baissé entre 1998 et 2004. Pourtant la prise en compte de la seule évolution démographique observée durant cette période aurait conduit à son augmentation.
L’étude prospective indique qu’il existe des marges d’action importantes et que le vieillissement de la population ne conduit pas inéluctablement à augmenter l’offre hospitalière en MCO, même si les patients âgés les plus fragiles nécessiteront toujours une prise en charge par des structures hospitalières lourdes, similaires à celles qui assurent les soins aigus aujourd’hui. Mais tout cela n’est possible que si des structures alternatives ou d’aval (consultations externes spécialisées, réseaux de soins, hospitalisations à domicile, soins de suite et de réadaptation, établissements pour personnes âgées dépendantes…) se développent.