Résumé
En 2006, 3 400 diplômes d’État d’auxiliaires de vie sociale (DEAVS) ont été délivrés uniquement grâce à la validation des acquis de l’expérience (VAE). L’enquête réalisée en 2007 auprès des candidats à la VAE en 2005 pour les diplômes de niveau V, permet d’appréhender les caractéristiques, les motivations et le parcours de ceux qui préparent un DEAVS par cette voie.
Plus âgés et moins diplômés que les autres étudiants en formation continue, la quasi-totalité des candidats travaillaient au moment de leur démarche de validation, la plupart du temps dans le domaine de l’action sociale. Dans plus de 80 % des cas l’origine de la démarche est venue de l’employeur ou de l’entreprise. C’est principalement la reconnaissance du métier ou des compétences qui ont motivé l’engagement des candidats dans cette voie diplômante.
90 % des candidats au DEAVS ont pu bénéficier d’au moins une aide dans leur démarche de VAE et les salariés soutenus par leur employeur ont eu plus souvent accès à un accompagnement. Les candidats chômeurs ou inactifs ont, quant à eux, deux fois moins souvent suivi une formation en rapport avec leur demande de validation que ceux déjà salariés.
Au bout de deux ans, plus de la moitié des candidats ont obtenu leur diplôme après un ou plusieurs passages devant le jury. Le fait de travailler et d’avoir bénéficié d’une aide favorise l’obtention du diplôme dès la première fois. L’amélioration de la situation professionnelle des salariés est en outre plus sensible pour ceux qui ont obtenu leur diplôme que pour les autres.
Plus âgés et moins diplômés que les autres étudiants en formation continue, la quasi-totalité des candidats travaillaient au moment de leur démarche de validation, la plupart du temps dans le domaine de l’action sociale. Dans plus de 80 % des cas l’origine de la démarche est venue de l’employeur ou de l’entreprise. C’est principalement la reconnaissance du métier ou des compétences qui ont motivé l’engagement des candidats dans cette voie diplômante.
90 % des candidats au DEAVS ont pu bénéficier d’au moins une aide dans leur démarche de VAE et les salariés soutenus par leur employeur ont eu plus souvent accès à un accompagnement. Les candidats chômeurs ou inactifs ont, quant à eux, deux fois moins souvent suivi une formation en rapport avec leur demande de validation que ceux déjà salariés.
Au bout de deux ans, plus de la moitié des candidats ont obtenu leur diplôme après un ou plusieurs passages devant le jury. Le fait de travailler et d’avoir bénéficié d’une aide favorise l’obtention du diplôme dès la première fois. L’amélioration de la situation professionnelle des salariés est en outre plus sensible pour ceux qui ont obtenu leur diplôme que pour les autres.