Les difficultés que rencontrent certaines personnes de plus de 55 ans à accomplir les activités courantes de soins personnels ne touchent pas également les différentes professions et milieux sociaux. A âge égal, le risque de rencontrer des restrictions sévères face à ces activités est deux à trois fois plus élevé pour les ouvriers que pour les cadres. Les disparités entre catégories socioprofessionnelles sont d'abord liées à des différences de prévalence de problèmes fonctionnels divers. La moitié des ouvriers, mais le tiers environ des cadres, déclarent ainsi des problèmes visuels, physiques ou d'orientation dans le temps. 40 % de ces problèmes ont en outre une sévérité importante chez les cadres et les agriculteurs, contre 52 % chez les employés et 62 % chez les ouvriers. De même, la nature et la combinaison des problèmes rencontrés sont différents, favorisant l'apparition plus fréquente de restrictions sévères d'activité dans les milieux sociaux modestes.
Mais ces différences d'atteintes fonctionnelles n'expliquent pas tout, et des différences d'incapacités subsistent à problèmes fonctionnels équivalents. Ceci laisse supposer qu'il existe des différences dans les ressources mobilisées pour y faire face. En particulier, le niveau d'instruction semble jouer un rôle important dans les chances de préserver son autonomie, facilitant la mise en place de stratégies de compensation.
Mais ces différences d'atteintes fonctionnelles n'expliquent pas tout, et des différences d'incapacités subsistent à problèmes fonctionnels équivalents. Ceci laisse supposer qu'il existe des différences dans les ressources mobilisées pour y faire face. En particulier, le niveau d'instruction semble jouer un rôle important dans les chances de préserver son autonomie, facilitant la mise en place de stratégies de compensation.