Résumé
Fin 2017, d’après les premiers résultats des remontées individuelles sur l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) réalisées par la DREES, la moitié des bénéficiaires de l’APA résidant à domicile en France sont âgés d’au moins 85 ans et 5 mois, soit un an de plus que fin 2011.
Les bénéficiaires de l’APA vivent en majorité seuls, dans des proportions plus élevées que l’ensemble de la population des mêmes classes d’âge. Les personnes en couple sont en effet souvent supposées pouvoir compter sur l’aide, parfois informelle, de leur conjoint.
Les plans d’aide d’APA notifiés détaillent l’ensemble des aides qui sont accordées aux personnes âgées de 60 ans ou plus. En 2017, un plan d’aide d’APA notifié sur huit est saturé, c’est-à-dire que son montant est égal ou presque au plafond maximal d’aide. Cette proportion est nettement plus faible qu’en 2011 (-9 points), en raison de la forte revalorisation des plafonds maximaux de l’APA consécutive à la loi d’adaptation de la société au vieillissement (dite « loi ASV ») de 2015. La baisse est d’autant plus marquée que le besoin d’aide à l’autonomie est important, la revalorisation du plafond ayant été plus élevée pour les GIR 1 et 2, c’est-à-dire les personnes les plus dépendantes.
La proportion de plans saturés augmente avec le niveau de dépendance. Indépendamment du niveau de perte d’autonomie, les hommes ont des plans notifiés plus faibles et moins souvent saturés.
Les bénéficiaires de l’APA vivent en majorité seuls, dans des proportions plus élevées que l’ensemble de la population des mêmes classes d’âge. Les personnes en couple sont en effet souvent supposées pouvoir compter sur l’aide, parfois informelle, de leur conjoint.
Les plans d’aide d’APA notifiés détaillent l’ensemble des aides qui sont accordées aux personnes âgées de 60 ans ou plus. En 2017, un plan d’aide d’APA notifié sur huit est saturé, c’est-à-dire que son montant est égal ou presque au plafond maximal d’aide. Cette proportion est nettement plus faible qu’en 2011 (-9 points), en raison de la forte revalorisation des plafonds maximaux de l’APA consécutive à la loi d’adaptation de la société au vieillissement (dite « loi ASV ») de 2015. La baisse est d’autant plus marquée que le besoin d’aide à l’autonomie est important, la revalorisation du plafond ayant été plus élevée pour les GIR 1 et 2, c’est-à-dire les personnes les plus dépendantes.
La proportion de plans saturés augmente avec le niveau de dépendance. Indépendamment du niveau de perte d’autonomie, les hommes ont des plans notifiés plus faibles et moins souvent saturés.