Résumé
Huit des dix nouveaux pays entrés dans l'Union européenne le 1er mai 2004 sont issus de l'ancien bloc soviétique, dont le système de protection sociale était caractérisé par des prestations universelles mais d'un niveau réduit.
Le passage à une économie de marché dans ces pays s'est accompagné d'une montée du chômage et, dans un premier temps, d'un recul du PIB qui a pesé sur les systèmes de couverture sociale en cours de redéfinition. Cependant, la part des dépenses sociales dans le PIB s'est maintenue parmi les dix pays entrants, contrairement à d'autres composantes des budgets publics.
Les dépenses les plus importantes, dans tous les pays, concernent les prestations vieillesse. La transition vers l'économie de marché s'est, dans la plupart des pays, traduite par l'adoption de systèmes de retraites à trois piliers inspirés des recommandations de la Banque mondiale : seules la République tchèque et la Slovénie ont opté pour des solutions différentes.
Malgré des situations contrastées et des taux de croissance aujourd'hui très supérieurs à ceux de l'Europe des quinze, les pays de l'ancien bloc soviétique conservent encore un niveau de chômage élevé, qui touche principalement les jeunes, les femmes et les zones rurales. Les systèmes d'indemnisation du chômage restent circonscrits, avec des conditions d'éligibilité progressivement devenues plus sélectives, ce qui a entraîné un basculement d'une frange des demandeurs d'emploi vers les dispositifs d'assistance.
Les indicateurs de pauvreté absolue et relative montrent en outre une croissance de ce phénomène, dont la dispersion accrue des revenus, l'essor du chômage de longue durée et la limitation des prestations sont parmi les facteurs explicatifs. Les dispositifs d'assistance aujourd'hui mis en place sont le plus souvent décentralisés et d'ampleur limitée.
Le passage à une économie de marché dans ces pays s'est accompagné d'une montée du chômage et, dans un premier temps, d'un recul du PIB qui a pesé sur les systèmes de couverture sociale en cours de redéfinition. Cependant, la part des dépenses sociales dans le PIB s'est maintenue parmi les dix pays entrants, contrairement à d'autres composantes des budgets publics.
Les dépenses les plus importantes, dans tous les pays, concernent les prestations vieillesse. La transition vers l'économie de marché s'est, dans la plupart des pays, traduite par l'adoption de systèmes de retraites à trois piliers inspirés des recommandations de la Banque mondiale : seules la République tchèque et la Slovénie ont opté pour des solutions différentes.
Malgré des situations contrastées et des taux de croissance aujourd'hui très supérieurs à ceux de l'Europe des quinze, les pays de l'ancien bloc soviétique conservent encore un niveau de chômage élevé, qui touche principalement les jeunes, les femmes et les zones rurales. Les systèmes d'indemnisation du chômage restent circonscrits, avec des conditions d'éligibilité progressivement devenues plus sélectives, ce qui a entraîné un basculement d'une frange des demandeurs d'emploi vers les dispositifs d'assistance.
Les indicateurs de pauvreté absolue et relative montrent en outre une croissance de ce phénomène, dont la dispersion accrue des revenus, l'essor du chômage de longue durée et la limitation des prestations sont parmi les facteurs explicatifs. Les dispositifs d'assistance aujourd'hui mis en place sont le plus souvent décentralisés et d'ampleur limitée.