Résumé
En 1999, près de 25 millions de consultations externes hospitalières ont eu lieu dans les services de court séjour (médecine-chirurgie-obstétrique), dont la moitié en chirurgie et près du tiers en médecine.
C'est aux âges extrêmes (moins d'un an et plus de 65 ans), que les personnes consultent le plus à l'hôpital et, parmi elles, davantage les hommes que les femmes. À l'âge adulte, les femmes sont au contraire plus nombreuses. Globalement, les diplômés de l'enseignement supérieur sont plus nombreux parmi les usagers des consultations externes qu'en population générale (respectivement 24 et 18 %). Les inactifs sont, quant à eux, en proportion importante, surtout du fait des retraités (30 % contre 24 % en population générale). Si on compte autant d'actifs occupés (entre 25 et 49 ans) parmi les personnes qui consultent qu'en population générale, les chômeurs y sont sensiblement moins nombreux (5,7 % contre 12 % en population générale).
Quatre consultations externes sur dix sont liées à des hospitalisations et plus de la moitié sont effectuées en spécialités chirurgicales. Deux tiers des patients des premières consultations ont été adressés par un intermédiaire médical, souvent le médecin traitant. Deux consultations sur trois donnent lieu à des prescriptions, environ 40 % à des prescriptions d'examens complémentaires.
Trois profils de patients adultes peuvent être distingués : les patients suivis régulièrement en médecine et chirurgie, plutôt âgés ; les patientes qui consultent en gynécologie, relativement jeunes et plutôt diplômées ; les patients consultant dans un contexte d'hospitalisation ou pour un avis diagnostique, qui viennent plus souvent pour la première fois et sont, en général, plus faiblement diplômés. Dans l'ensemble, les usagers sont satisfaits de l'organisation administrative des consultations. Mais près de la moitié d'entre eux estiment que la date du rendez-vous leur a été imposée et un sur cinq a jugé le temps passé en salle d'attente excessif. Et si la durée de la consultation (vingt minutes) satisfait pratiquement tous les patients, les réponses aux questions sur le dialogue avec le médecin laissent apparaître un besoin d'explications supplémentaires, surtout pour les patients dont le niveau d'études est le plus faible.
C'est aux âges extrêmes (moins d'un an et plus de 65 ans), que les personnes consultent le plus à l'hôpital et, parmi elles, davantage les hommes que les femmes. À l'âge adulte, les femmes sont au contraire plus nombreuses. Globalement, les diplômés de l'enseignement supérieur sont plus nombreux parmi les usagers des consultations externes qu'en population générale (respectivement 24 et 18 %). Les inactifs sont, quant à eux, en proportion importante, surtout du fait des retraités (30 % contre 24 % en population générale). Si on compte autant d'actifs occupés (entre 25 et 49 ans) parmi les personnes qui consultent qu'en population générale, les chômeurs y sont sensiblement moins nombreux (5,7 % contre 12 % en population générale).
Quatre consultations externes sur dix sont liées à des hospitalisations et plus de la moitié sont effectuées en spécialités chirurgicales. Deux tiers des patients des premières consultations ont été adressés par un intermédiaire médical, souvent le médecin traitant. Deux consultations sur trois donnent lieu à des prescriptions, environ 40 % à des prescriptions d'examens complémentaires.
Trois profils de patients adultes peuvent être distingués : les patients suivis régulièrement en médecine et chirurgie, plutôt âgés ; les patientes qui consultent en gynécologie, relativement jeunes et plutôt diplômées ; les patients consultant dans un contexte d'hospitalisation ou pour un avis diagnostique, qui viennent plus souvent pour la première fois et sont, en général, plus faiblement diplômés. Dans l'ensemble, les usagers sont satisfaits de l'organisation administrative des consultations. Mais près de la moitié d'entre eux estiment que la date du rendez-vous leur a été imposée et un sur cinq a jugé le temps passé en salle d'attente excessif. Et si la durée de la consultation (vingt minutes) satisfait pratiquement tous les patients, les réponses aux questions sur le dialogue avec le médecin laissent apparaître un besoin d'explications supplémentaires, surtout pour les patients dont le niveau d'études est le plus faible.