Résumé
L’enquête menée par la DREES en 2004 permet de dessiner un panorama complet de ces recours. En effet, interrogeant à la fois le médecin et son patient, elle permet de dégager non seulement les raisons subjectives et objectives de consulter, le contenu de la séance, mais également les suites du recours : ce que le patient a fait après la consultation, ce qu’il en a pensé.
À la suite d’une consultation en urgence ou de façon non programmée chez un généraliste, 94 % des patients obtiennent une prescription de médicaments ou d’examens généralement respectée. Selon le caractère aigu ou chronique du trouble qui motive la consultation, le généraliste peut conseiller au patient d’aller voir d’autres professionnels de santé. Ces orientations, peu fréquentes, sont moins régulièrement suivies. Globalement, les patients ayant eu recours à une consultation en urgence sont très satisfaits de la manière dont cette séance s’est déroulée, même si l’attente a semblé trop longue à 15 % d’entre eux.
Enfin, pour un recours sur dix, le médecin estime que son patient aurait pu différer sa consultation. Parallèlement, plus d’un patient sur dix pense après coup qu’il n’était pas nécessaire de consulter dans ces conditions.