Résumé
La deuxième vague du cycle triennal d'enquêtes sur la santé des élèves s'est déroulée durant l'année scolaire 2000-2001 auprès d'un échantillon représentatif des adolescents scolarisés en classe de troisième. Dans les classes, la plupart des élèves ont 14 ans (44 %) ou 15 ans (38 %) (4 % des élèves avaient moins de 14 ans au jour de l'examen et près de 14 % seize ou plus).
À ces âges, 83 % des adolescents ont un poids normal et l'insuffisance pondérale est rare (1 %). Toutefois, la prévalence globale du surpoids (obésité incluse) s'élève à 15,7 % : 12,4 % des élèves de troisième sont en surpoids et 3,3 % sont obèses, selon les normes internationales IOTF. Par ailleurs, il n'a pas été observé de différence significative entre les garçons et les filles.
Leurs caractéristiques staturo-pondérales antérieures, mesurées lors du bilan de santé effectué à six ans et relevées sur les carnets de santé, montrent un risque de persistance du surpoids entre l'enfance et l'adolescence. Parmi les élèves de troisième qui étaient en surpoids (obésité incluse) à cinq-six ans, 55 % le sont toujours à l'adolescence. Parmi les enfants obèses à cinq-six ans, près d'un sur deux l'est resté, alors que l'obésité à l'adolescence concerne un jeune sur cent dans le cas, bien plus fréquent, où la corpulence était normale dans l'enfance. Au total, parmi les adolescents obèses en troisième, près de quatre sur dix présentaient une corpulence normale à six ans et plus de six sur dix étaient déjà en surpoids (obésité incluse) à cet âge.
Cette étude met en outre en évidence une liaison entre prévalence de l'obésité et milieu social. L'obésité est ainsi dix fois moins fréquente chez les enfants dont le père est cadre que chez ceux dont le père est ouvrier non qualifié. Par ailleurs, des disparités notables existent entre grandes zones géographiques, avec une prévalence de l'obésité des adolescents sensiblement plus élevée dans le nord de la France.
À ces âges, 83 % des adolescents ont un poids normal et l'insuffisance pondérale est rare (1 %). Toutefois, la prévalence globale du surpoids (obésité incluse) s'élève à 15,7 % : 12,4 % des élèves de troisième sont en surpoids et 3,3 % sont obèses, selon les normes internationales IOTF. Par ailleurs, il n'a pas été observé de différence significative entre les garçons et les filles.
Leurs caractéristiques staturo-pondérales antérieures, mesurées lors du bilan de santé effectué à six ans et relevées sur les carnets de santé, montrent un risque de persistance du surpoids entre l'enfance et l'adolescence. Parmi les élèves de troisième qui étaient en surpoids (obésité incluse) à cinq-six ans, 55 % le sont toujours à l'adolescence. Parmi les enfants obèses à cinq-six ans, près d'un sur deux l'est resté, alors que l'obésité à l'adolescence concerne un jeune sur cent dans le cas, bien plus fréquent, où la corpulence était normale dans l'enfance. Au total, parmi les adolescents obèses en troisième, près de quatre sur dix présentaient une corpulence normale à six ans et plus de six sur dix étaient déjà en surpoids (obésité incluse) à cet âge.
Cette étude met en outre en évidence une liaison entre prévalence de l'obésité et milieu social. L'obésité est ainsi dix fois moins fréquente chez les enfants dont le père est cadre que chez ceux dont le père est ouvrier non qualifié. Par ailleurs, des disparités notables existent entre grandes zones géographiques, avec une prévalence de l'obésité des adolescents sensiblement plus élevée dans le nord de la France.