Résumé
En 2010, les prestations sociales non contributives (composées des prestations familiales et de logement, des minima sociaux et de la prime pour l’emploi) représentent respectivement 43 % et 22 % du revenu disponible des ménages du premier et du deuxième décile de niveau de vie. L’action des transferts fiscaux et sociaux dans leur ensemble réduit le taux de pauvreté de 8 points. Les prestations familiales, les allocations logement et les minima sociaux le diminuent chacun d’environ 2 points.
Cette édition s’intéresse plus particulièrement aux dépenses de logement qui restent à la charge des ménages locataires non-étudiants bénéficiant d’une aide au logement. Pour ces 4 millions de ménages, ce reste à charge, d’en moyenne 298 euros par mois en 2006, varie fortement selon que le logement relève du parc social ou du parc privé, selon le niveau de revenu et la composition familiale.
L’ouvrage intègre cette année les résultats de l’enquête barométrique de la DREES sur l’opinion des Français sur la pauvreté et le revenu de solidarité active.
- Labarthe, J., Lelièvre M. (dir.), et al. (2013, juillet). Minima sociaux et prestations sociales - édition 2013. Paris, France : DREES, coll. Études et statistiques.