Résumé
Sur le modèle des travaux menés par M. Michel Legros sur la question de l’invisibilité sociale, ou par M. Jean-Pierre Bultez sur celle des budgets de référence, le séminaire entend articuler les deux aspects du travail de l’Onpes dans le domaine de la pauvreté et de l’exclusion. Il s’agit d’une part de la recherche universitaire, en vue de l’élucidation de concepts et de sources qui demeurent souvent complexes et contradictoires dans le champ des sciences sociales. Il s’agit d’autre part d’une fonction de dévoilement, avec la validation d’études aux fins de leur publication et de leur vulgarisation.
Le choix du sujet des trajectoires et parcours des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion répond à un souhait ancien des membres du conseil de l’Onpes, au premier rang desquels M. Jean-Luc Outin. Les photographies instantanées, les synthèses disponibles ne dévoilent rien de la dynamique qui anime les événements qui se succèdent. Elles ne rendent pas compte de la réalité, du vécu et des souffrances des personnes. L’étude de cette réalité doit considérer la dimension temporelle. Sur la base d’indicateurs, l’Onpes soulignait dès 2008 des risques d’irréversibilité (Onpes, 2008, 87-145). Ce constat nécessitait encore d’être pleinement validé par une argumentation scientifique.
Le choix du sujet des trajectoires et parcours des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion répond à un souhait ancien des membres du conseil de l’Onpes, au premier rang desquels M. Jean-Luc Outin. Les photographies instantanées, les synthèses disponibles ne dévoilent rien de la dynamique qui anime les événements qui se succèdent. Elles ne rendent pas compte de la réalité, du vécu et des souffrances des personnes. L’étude de cette réalité doit considérer la dimension temporelle. Sur la base d’indicateurs, l’Onpes soulignait dès 2008 des risques d’irréversibilité (Onpes, 2008, 87-145). Ce constat nécessitait encore d’être pleinement validé par une argumentation scientifique.