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Les revenus provenant de l’activité libérale des masseurs-kinésithérapeutes et des infirmiers ont longtemps connu des évolutions et des niveaux comparables. Cependant, entre 1991 et 1997, la baisse de l’activité moyenne des masseurs-kinésithérapeutes libéraux, liée à une forte croissance de leurs effectifs et associée à la hausse récente de leurs charges, a entraîné une diminution de leur revenu.
Les revenus des médecins salariés de l’hôpital proviennent à la fois de leur salaire et d’activités annexes. Les écarts de revenu moyen peuvent atteindre environ 60 % selon la spécialité exercée. Le statut et l’ancienneté dans le poste jouent fortement pour les cardiologues et les chirurgiens des hôpitaux publics.
La croissance du nombre de sages-femmes (13 600 au 1er janvier 1997) a été régulière, 3% par an, depuis le début des années 80. Cette progression a surtout profité aux hôpitaux publics, les sages-femmes du secteur libéral ne pratiquant quasiment plus d’accouchements.
Malgré des effectifs en forte augmentation, les médecins généralistes installés au cours de la période 1975-1989 ont pu maintenir un niveau d’honoraires sensiblement équivalent à celui que percevaient leurs aînés lorsqu’ils avaient la même ancienneté. Les générations les plus récentes bénéficient d’une amélioration de leur début de carrière.
Le nombre d’infirmiers en activité est estimé à environ 350 000 en 1997. Près du quart d’entre eux travaillent à temps partiel. La moyenne d’âge a augmenté et atteint près de 40 ans en 1998. Les sorties d’activité sont compensées par les entrées dans la profession.
Les revenus libéraux des médecins et leurs charges varient fortement selon la nature des actes qu’ils pratiquent : les spécialités les plus « techniques » induisent les revenus les plus élevés, bien qu’elles entraînent également les charges les plus importantes.
