Résumé
Les nouveaux inscrits dans les études de soins infirmiers sont d’origine sociale très variée, mais la proportion de fils d’ouvriers (23,1 %) ou d’employés (25,6 %) est bien supérieure à celle observée dans les autres formations paramédicales, comme l’est également la part de ceux qui ont un bac Sciences médico-sociales ou encore la part de ceux bénéficiant d’une aide financière. Six sur dix étaient auparavant élèves ou étudiants, dont la moitié sont entrés en Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) directement après leurs études secondaires, et un tiers après une préparation au concours d’infirmier. Il s’agit plus souvent de filles et d’enfants d’employés ou d’ouvriers, alors que pour les garçons et les enfants de cadres, les études d’infirmiers correspondent plus souvent à une réorientation. Néanmoins, une part non négligeable des nouveaux entrants (32 %) étaient déjà dans la vie active avant de commencer leurs études d’infirmiers, soit qu’ils bénéficient de la promotion professionnelle hospitalière, soit qu’ils aient choisi individuellement de se réorienter.