Ainsi, les prestations sociales versées aux ménages s’élèvent à 400 milliards d’euros, en hausse de 3 % par rapport à l’année précédente, mais ce sont les prestations maladie qui ont connu la plus forte croissance avec 5,2 %. Plus modérées, les prestations de vieillesse et survie, versées à 12,1 millions de retraités, progressent de 3 %. En lien direct avec la baisse du nombre de demandeurs d’emploi, les prestations de chômage et de préretraite diminuent pour leur part de 1,6 % en 2000.
Au total, à cette date, ce sont 2 millions de chômeurs qui sont indemnisés dont 80 % par le régime d’assurance chômage. A cette baisse s’ajoute celle des minima sociaux par rapport à 1999 qui sont versés à environ 3 millions de personnes. C’est surtout le RMI, principale prestation, qui recule pour la première fois depuis sa création. Un article utilisant le modèle de micro simulation INES, tente d’estimer l’effet redistributif de trois réformes engagées ; baisse triennale des impôts sur le revenu, prime pour l’emploi et unification des barèmes des aides au logement. Enfin, pour clore ce dernier numéro de l’année, une étude est consacrée à une comparaison européenne de l’impact des prestations sociales sur la pauvreté monétaire des ménages.