Résumé
La solidarité assurée par un système d’assurance maladie provient des transferts qu’il opère entre individus de classes de revenus différentes. Cette solidarité dépend des structures de consommations de soins et de cotisations à l’assurance maladie par niveau de vie.
La solidarité du système français relève essentiellement du financement progressif de l’assurance maladie obligatoire : les plus aisés contribuent plus que les plus pauvres. Mais, en dépit de fortes inégalités sociales de santé, qui impliquent des besoins de soins plus importants chez les plus pauvres, les prestations sont relativement homogènes entre classes de revenus. Elles n’augmentent donc que très faiblement la solidarité du système, en partie en raison des barrières à l’accès à certains soins.
Au contraire de l’assurance maladie obligatoire, l’assurance maladie complémentaire et les restes à charges induisent très peu de transferts entre groupes de revenus. La mixité du système d’assurance maladie français est donc également un facteur limitant de sa solidarité entre classes de revenus.
La solidarité du système français relève essentiellement du financement progressif de l’assurance maladie obligatoire : les plus aisés contribuent plus que les plus pauvres. Mais, en dépit de fortes inégalités sociales de santé, qui impliquent des besoins de soins plus importants chez les plus pauvres, les prestations sont relativement homogènes entre classes de revenus. Elles n’augmentent donc que très faiblement la solidarité du système, en partie en raison des barrières à l’accès à certains soins.
Au contraire de l’assurance maladie obligatoire, l’assurance maladie complémentaire et les restes à charges induisent très peu de transferts entre groupes de revenus. La mixité du système d’assurance maladie français est donc également un facteur limitant de sa solidarité entre classes de revenus.