Résumé
En 1999, la tendance de l’activité hospitalière publique reste, en court séjour, dans la ligne de celle observée l’année précédente. Le nombre d’entrées totales en soins de courte durée augmente de 1,3 % après 1,2 % en 1998. Ce rythme modéré s’explique à la fois par la poursuite du développement de l’activité médicale (+2,2 % contre +2,0 %), le léger recul de la chirurgie (0,8 % contre -0,5 %) et la légère accélération de l’activité en gynécologie-obstétrique (+2,7 % contre +1,8 %). La diminution tendancielle de la durée moyenne de séjour conduit à une légère baisse du nombre de journées d’hospitalisation en soins de courte durée, tandis que l’activité en psychiatrie se stabilise, stoppant ainsi la tendance à la baisse observée ces dernières années. Le nombre de journées pour soins de suite et de réadaptation reprend la tendance à la baisse observée avant 1998 (-0,8 % en 1999).De même, l’activité en soins de longue durée recule de 0,4 %. Enfin, le nombre de venues en hospitalisation partielle ou en chirurgie ambulatoire dans les hôpitaux publics diminuerait, en 1999, pour la première fois depuis le début de cette décennie.