Résumé
En 2011, la rentabilité nette des cliniques privées à but lucratif est estimée à 2,6 % de leur chiffre d’affaires, soit une augmentation de 0,6 point par rapport à 2010 (2 %). Cette amélioration est la conséquence d’une hausse du résultat exceptionnel, lié notamment à des opérations de cessions immobilières, et pourrait donc ne pas être pérenne. En effet, le résultat d’exploitation baisse de 0,7 point pour s’établir, en 2011, à 3,7 % du chiffre d’affaires (4,4 % en 2010). Par ailleurs, on constate que leur capacité d’autofinancement reste stable, tandis que l’effort d’investissement continue son ralentissement.
Le secteur le plus important reste celui de la médecine, chirurgie et obstétrique ou odontologie, où les cliniques privées réalisent la moitié des venues en hospitalisation partielle et un quart des séjours en hospitalisation complète. Cependant, leur part de marché tend à diminuer, au profit des hôpitaux publics.
La situation économique des cliniques privées, satisfaisante en moyenne, présente une grande hétérogénéité : plus d’un quart d’entre elles subissent des pertes alors qu’une sur dix affiche une rentabilité nette supérieure à 12,2 %.
Le secteur le plus important reste celui de la médecine, chirurgie et obstétrique ou odontologie, où les cliniques privées réalisent la moitié des venues en hospitalisation partielle et un quart des séjours en hospitalisation complète. Cependant, leur part de marché tend à diminuer, au profit des hôpitaux publics.
La situation économique des cliniques privées, satisfaisante en moyenne, présente une grande hétérogénéité : plus d’un quart d’entre elles subissent des pertes alors qu’une sur dix affiche une rentabilité nette supérieure à 12,2 %.