Résumé
Les dépenses de protection sociale liées au handicap représentent 6,4 % de l'ensemble des dépenses sociales, proportion stable depuis cinq ans. Elles sont passées entre 2000 et 2005 de 25,2 à 32,4 milliards d'euros, soit un taux de croissance annuel moyen de 5,1 % en euros courants (3,4 % en euros constants). Leur part dans le PIB a progressé, passant de 1,7 % en 2000 à 1,9 % en 2005.
Les pensions d'invalidité (y compris militaires) demeurent le principal poste de dépenses, représentant 26 % du total des dépenses liées au handicap en 2005. Entre 2000 et 2005, leur croissance a été soutenue par l'augmentation du nombre de bénéficiaires de pensions civiles, liée au vieillissement de la population. Elles sont suivies, en termes d'importance, par les prestations d'accident du travail (22 %) dont l'accroissement s'explique essentiellement par la montée en charge du Fonds de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (FCAATA). Vient ensuite l'allocation aux adultes handicapés qui connaît une évolution modérée au cours de la période, avec cependant une accélération en 2004 et 2005. Les frais d'hébergement et les dépenses d'aide sociale des départements progressent quant à eux de façon soutenue tout au long de la période.
S'agissant du financement des dépenses de protection sociale, la contribution des organismes de sécurité sociale et des départements voit son poids s'accroître entre 2000 et 2005.
Les pensions d'invalidité (y compris militaires) demeurent le principal poste de dépenses, représentant 26 % du total des dépenses liées au handicap en 2005. Entre 2000 et 2005, leur croissance a été soutenue par l'augmentation du nombre de bénéficiaires de pensions civiles, liée au vieillissement de la population. Elles sont suivies, en termes d'importance, par les prestations d'accident du travail (22 %) dont l'accroissement s'explique essentiellement par la montée en charge du Fonds de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (FCAATA). Vient ensuite l'allocation aux adultes handicapés qui connaît une évolution modérée au cours de la période, avec cependant une accélération en 2004 et 2005. Les frais d'hébergement et les dépenses d'aide sociale des départements progressent quant à eux de façon soutenue tout au long de la période.
S'agissant du financement des dépenses de protection sociale, la contribution des organismes de sécurité sociale et des départements voit son poids s'accroître entre 2000 et 2005.