Le déficit de la protection sociale se réduit en France, dans un contexte de reprise économique en Europe

Études et résultats

N° 1068

Paru le 21/06/2018

Éloïse Corazza, Carine Ferretti, Morgane Glotain, Juliette Grangier, Jean-Cyprien Héam, Audrey Lafon, Lucie Gonzalez, Myriam Mikou, Céline Pilorge, Maria Rhomari, Romain Roussel
En France, les dépenses de prestations de protection sociale, qui ont fortement progressé en 2009, à la suite de la crise, ralentissent depuis. En 2016, elles augmentent de 1,8 %, quasiment au même rythme qu’en 2015, dans un contexte de légère embellie de l’activité économique.
Les prestations santé continuent de ralentir, tandis que la croissance des prestations vieillesse-survie se stabilise, à un rythme modéré, sous les effets de la loi retraite de 2010. De même, en 2016, les dépenses de prestations familiales et de logement sont contenues par les réformes engagées.

En revanche, les mesures de 2016 relatives à l’insertion professionnelle et au risque pauvreté-exclusion sociale (la prime d’activité remplace désormais le RSA « activité » et la prime pour l’emploi) soutiennent la progression globale des prestations.

Par rapport aux emplois, les ressources progressent à un rythme un peu plus rapide. Par conséquent, le déficit global de la protection sociale continue de se réduire en 2016 et revient à 0,4 milliard d’euros.

Au niveau européen également, la poursuite de la croissance de l’activité économique en 2015 s’accompagne d’une amélioration de la situation budgétaire et de l’emploi ainsi que d’une augmentation des dépenses sociales (+1,9 %). Elles atteignent au total 27,5 % du PIB de l’UE-28.


Cet Etudes et Résultats reprend les principaux résultats des Comptes de la protection sociale.

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