Résumé
Fin décembre 2017, 1,13 million de personnes perçoivent l’allocation aux adultes handicapés (AAH), dont 55,6 % l’AAH1 (taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 %) et 44,4 % l’AAH2 (taux d’incapacité entre 50 % et 79 %). 52 % des allocataires de l’AAH1 sont des hommes, dont l’âge médian est de 48 ans. Les femmes allocataires de l’AAH1 sont légèrement plus âgées, leur âge médian étant de 51 ans.
La répartition par sexe des allocataires de l’AAH2 est identique à celle de l’AAH1. En revanche, les allocataires de l’AAH2 sont plus jeunes (âge médian de 47 ans). Les taux de prévalence à l’AAH2, c’est-à-dire la proportion des allocataires parmi
la population de la classe d’âge, sont plus élevés chez les hommes que chez les femmes jusqu’à 43 ans ; au-delà, la tendance s’inverse.
Entre 1990 et 2017, le nombre d’allocataires de l’AAH a doublé. Plusieurs facteurs expliquent cette croissance : des effets démographiques liés au baby-boom, des modifications réglementaires depuis 2005, dont plusieurs revalorisations exceptionnelles et, depuis 2008, le contexte économique. Le nombre d’allocataires de l’AAH1 a ainsi augmenté de 12,8 % par rapport à 2006 ; la hausse est nettement plus marquée pour celui de l’AAH2, puisque les effectifs ont doublé depuis 2006.
La répartition par sexe des allocataires de l’AAH2 est identique à celle de l’AAH1. En revanche, les allocataires de l’AAH2 sont plus jeunes (âge médian de 47 ans). Les taux de prévalence à l’AAH2, c’est-à-dire la proportion des allocataires parmi
la population de la classe d’âge, sont plus élevés chez les hommes que chez les femmes jusqu’à 43 ans ; au-delà, la tendance s’inverse.
Entre 1990 et 2017, le nombre d’allocataires de l’AAH a doublé. Plusieurs facteurs expliquent cette croissance : des effets démographiques liés au baby-boom, des modifications réglementaires depuis 2005, dont plusieurs revalorisations exceptionnelles et, depuis 2008, le contexte économique. Le nombre d’allocataires de l’AAH1 a ainsi augmenté de 12,8 % par rapport à 2006 ; la hausse est nettement plus marquée pour celui de l’AAH2, puisque les effectifs ont doublé depuis 2006.