Résumé
Pour les salariés nés en 1934 ayant fait valider, avant leur retraite, une carrière complète dans le secteur privé, le rapport de l'avantage principal de droit direct au dernier salaire à temps complet s'élève à 83 % (49 % en provenance de la Cnav, 26 % de l'Arrco et 8 % de l'Agirc). L'étude qui exclut les retraités ayant effectués une carrière incomplète ou ceux dont le dernier salaire à temps complet remonte à plus de cinq ans, couvre environ 40 % des retraités unipensionnés de la génération 1934. Ce taux de remplacement varie inversement aux niveaux du dernier salaire, de 96 % en moyenne pour les salaires inférieurs à 1 000 euros à 64 % pour ceux dépassant 3 000 euros, la retraite de base n'étant calculée que sur la partie des salaires inférieure au plafond de la sécurité sociale. Certains taux de remplacement peuvent apparaître plus élevés du fait d'un salaire de dernier emploi inférieur aux salaires ayant servi de base au calcul de la retraite. C'est le cas pour 45 % des retraités ayant terminé leur carrière avec moins de 1 000 euros de rémunération mensuelle. Les taux de remplacement des salariés du secteur privé devraient s'inscrire dans une tendance à la diminution pour les générations plus récentes, sous l'effet de la montée en charge de la réforme de 1993 et des décisions de l'Arrco et de l'Agirc. Pour les anciens fonctionnaires d'État, les taux de remplacement varient aussi en fonction inverse des salaires de fin de carrière. Proches de 80 % pour les salaires de fin de carrière inférieurs à 3 000 euros, ils sont plus faibles (65 %) pour les salaires plus élevés. Les taux de remplacement observés pour les fonctionnaires et les salariés du secteur privé ayant effectué une carrière complète peuvent être considérés comme proches pour la génération 1934, à niveaux de fin de carrière équivalents.