En 2005, les dépenses liées à la protection sociale se sont accrues de 3,6 % (hors transferts) en valeur et de 1,6 % en termes réels. Les prestations de protection sociale perçues par les ménages (94 % des dépenses) ont progressé de +3,9 % en euros courants, et de +1,9 % en termes réels. Elles représentent 29,6 % du PIB, contre 29,3 % en 2004 et 29,0 % en 2003. Ce niveau est légèrement supérieur à celui observé pour l'ensemble de l'Union européenne (27,2 % en 2003). Les prestations de protection sociale ont connu en 2005 un ralentissement sensible (+5,1% en 2004 en euros courants), qui est essentiellement imputable à la décélération des dépenses afférentes au risque maladie et à la diminution de celles liées au chômage et à la perte d'emploi.
Pour la première fois depuis 2001, la croissance des ressources hors transferts de l'ensemble des régimes de protection sociale (+4,4 % en valeur en 2004) a été en 2005 plus rapide que celle des dépenses, tout en laissant subsister un besoin de financement. Le « taux de pression sociale » s'est établi à 25,6 % du PIB, dont 21,6 % de prélèvements obligatoires sociaux. Les cotisations sociales, principale ressource des régimes d'assurance sociale, se sont accrues à un rythme légèrement supérieur à celui de la masse salariale (+3,5 % en valeur, contre +3,0 %) ; elles représentent les deux tiers des recettes hors transferts. Les impôts et taxes affectés ont été très dynamiques (+10,3 %) ; ils représentent un sixième des ressources hors transferts. La contribution des collectivités territoriales au financement de la protection sociale s'est encore accrue.
Pour la première fois depuis 2001, la croissance des ressources hors transferts de l'ensemble des régimes de protection sociale (+4,4 % en valeur en 2004) a été en 2005 plus rapide que celle des dépenses, tout en laissant subsister un besoin de financement. Le « taux de pression sociale » s'est établi à 25,6 % du PIB, dont 21,6 % de prélèvements obligatoires sociaux. Les cotisations sociales, principale ressource des régimes d'assurance sociale, se sont accrues à un rythme légèrement supérieur à celui de la masse salariale (+3,5 % en valeur, contre +3,0 %) ; elles représentent les deux tiers des recettes hors transferts. Les impôts et taxes affectés ont été très dynamiques (+10,3 %) ; ils représentent un sixième des ressources hors transferts. La contribution des collectivités territoriales au financement de la protection sociale s'est encore accrue.