Résumé
Entre 1990 et 1999, le nombre de familles monoparentales comprenant au moins un enfant de moins de 25 ans a fortement augmenté passant de 1 175 000 à 1 495 000.
Souvent associée à des conditions de vie plus difficiles, la situation de ces familles recouvre cependant des disparités importantes. Cette étude a pour objet de dresser un état des lieux des niveaux de vie des familles monoparentales et de certains aspects de leurs conditions de vie.
Les parents des familles monoparentales sont en grande majorité des femmes, plus fréquemment actives que celles qui vivent en couple. Néanmoins, quand elles ont un enfant en bas âge, elles rencontrent des problèmes spécifiques de modes de garde - et plus largement de conciliation entre leur vie familiale et professionnelle ; elles sont d'ailleurs dans ce cas précis moins souvent actives que les mères de jeunes enfants vivant en couple.
En moyenne, les revenus d'activité représentent 83 % des ressources initiales des familles monoparentales. Par ailleurs, un tiers d'entre elles perçoivent des pensions alimentaires. Pour autant, avant transferts, leur niveau de vie est souvent modeste. Les transferts l'améliorent cependant notablement (+20 % en moyenne) et réduisent le taux de pauvreté monétaire de ces familles en moyenne pour elles de 28 points. Malgré cet apport, le risque de pauvreté monétaire demeure supérieur à celui des couples.
Par ailleurs, les conditions de logement des familles monoparentales sont moins favorables que celles des couples avec enfant : elles sont plus souvent locataires et vivent plus fréquemment dans un logement trop exigu.
Souvent associée à des conditions de vie plus difficiles, la situation de ces familles recouvre cependant des disparités importantes. Cette étude a pour objet de dresser un état des lieux des niveaux de vie des familles monoparentales et de certains aspects de leurs conditions de vie.
Les parents des familles monoparentales sont en grande majorité des femmes, plus fréquemment actives que celles qui vivent en couple. Néanmoins, quand elles ont un enfant en bas âge, elles rencontrent des problèmes spécifiques de modes de garde - et plus largement de conciliation entre leur vie familiale et professionnelle ; elles sont d'ailleurs dans ce cas précis moins souvent actives que les mères de jeunes enfants vivant en couple.
En moyenne, les revenus d'activité représentent 83 % des ressources initiales des familles monoparentales. Par ailleurs, un tiers d'entre elles perçoivent des pensions alimentaires. Pour autant, avant transferts, leur niveau de vie est souvent modeste. Les transferts l'améliorent cependant notablement (+20 % en moyenne) et réduisent le taux de pauvreté monétaire de ces familles en moyenne pour elles de 28 points. Malgré cet apport, le risque de pauvreté monétaire demeure supérieur à celui des couples.
Par ailleurs, les conditions de logement des familles monoparentales sont moins favorables que celles des couples avec enfant : elles sont plus souvent locataires et vivent plus fréquemment dans un logement trop exigu.