Résumé
« L'amendement Creton » à la loi du 13 janvier 1989 permet le maintien, dans l'attente d'une solution adaptée, de jeunes handicapés âgés de plus de vingt ans dans les établissements médico-sociaux pour enfants handicapés qui les accueillent. Fin 2001, 4 000 jeunes bénéficiant de cette mesure étaient ainsi accueillis, représentant environ 3 % de la clientèle totale de ces structures.
La prépondérance des garçons est moins marquée parmi eux que parmi l'ensemble du public qu'elles accueillent (58 % de garçons contre 63 %). La majorité des jeunes adultes relevant de l'amendement Creton a entre 20 et 23 ans (85,4 %). Atteints de déficiences sévères et souvent multiples, ils ont 3,5 fois plus souvent un retard mental profond ou un polyhandicap que le reste des enfants ou adolescents accueillis. 68 % de ces jeunes adultes ont des difficultés ou besoin d'aide pour communiquer, les deux tiers ne lisent pas, et la moitié a besoin d'une aide pour faire sa toilette. 9 % d'entre eux sont accueillis dans un département non limitrophe à celui où résident leurs parents et 46 % occupent une place en internat. Enfin, 70 % de ces jeunes ne sont pas scolarisés, et les sorties du dispositif sont d'autant plus tardives que leurs déficiences sont sévères.
La prépondérance des garçons est moins marquée parmi eux que parmi l'ensemble du public qu'elles accueillent (58 % de garçons contre 63 %). La majorité des jeunes adultes relevant de l'amendement Creton a entre 20 et 23 ans (85,4 %). Atteints de déficiences sévères et souvent multiples, ils ont 3,5 fois plus souvent un retard mental profond ou un polyhandicap que le reste des enfants ou adolescents accueillis. 68 % de ces jeunes adultes ont des difficultés ou besoin d'aide pour communiquer, les deux tiers ne lisent pas, et la moitié a besoin d'une aide pour faire sa toilette. 9 % d'entre eux sont accueillis dans un département non limitrophe à celui où résident leurs parents et 46 % occupent une place en internat. Enfin, 70 % de ces jeunes ne sont pas scolarisés, et les sorties du dispositif sont d'autant plus tardives que leurs déficiences sont sévères.