Résumé
Entre 2011 et 2018, les personnes identifiées comme handicapées dans l’enquête Cadre de vie et sécurité déclarent plus souvent que le reste de la population avoir été victimes de violences physiques, sexuelles et verbales au cours des deux années précédant leur interrogation. 7,3 % ont subi des violences physiques et/ou sexuelles, autant ont été exposées à des menaces, et 15,4 % à des injures. L’écart entre les personnes handicapées et le reste de la population est plus important parmi les femmes que parmi les hommes.
Les personnes handicapées font également plus souvent état de violences ayant causé des dommages physiques ou psychologiques importants.
Les victimes en situation de handicap sont deux fois plus souvent agressées chez elles ou à proximité de leur domicile et connaissent plus fréquemment leur agresseur. Un quart des victimes handicapées se sont déplacées au commissariat ou à la gendarmerie après avoir subi une atteinte contre un cinquième des personnes non handicapées, et deux tiers d’entre elles ont porté plainte. D’après les données enregistrées par les forces de sécurité, près de la moitié des personnes en situation de handicap qui portent plainte le font pour des faits de violence physique ou sexuelle.
Enfin, le sentiment d’insécurité dans le quartier ou au domicile est plus fortement ressenti par les personnes handicapées, qu’elles aient ou non subi une infraction.
Les personnes handicapées font également plus souvent état de violences ayant causé des dommages physiques ou psychologiques importants.
Les victimes en situation de handicap sont deux fois plus souvent agressées chez elles ou à proximité de leur domicile et connaissent plus fréquemment leur agresseur. Un quart des victimes handicapées se sont déplacées au commissariat ou à la gendarmerie après avoir subi une atteinte contre un cinquième des personnes non handicapées, et deux tiers d’entre elles ont porté plainte. D’après les données enregistrées par les forces de sécurité, près de la moitié des personnes en situation de handicap qui portent plainte le font pour des faits de violence physique ou sexuelle.
Enfin, le sentiment d’insécurité dans le quartier ou au domicile est plus fortement ressenti par les personnes handicapées, qu’elles aient ou non subi une infraction.