Résumé
Avec une progression de 3,3 % en valeur et de 1,4 % en euros constants entre 2005 et 2006, ces dépenses de prestations confirment le ralentissement de l'année précédente (+4,4 % en valeur en 2005 après +5,4 % en 2004). Ce ralentissement est essentiellement imputable à la nouvelle décélération des dépenses liées au risque santé (+3,3 % en valeur après +4,1 %) et à la forte diminution de celles liées au risque emploi (-6,2 %). Y contribuent également, de façon plus marginale, les ralentissements observés pour les risques maternité-famille et pauvreté-exclusion sociale. En revanche, les prestations versées au titre du risque vieillesse-survie, qui représentent la part la plus importante de l'ensemble des prestations de protection sociale (44,7 % en 2006), progressent toujours à un rythme soutenu (+5,2 % après +5,3 % en 2004 et 2005).