Résumé
L'ensemble des prestations de protection sociale versées aux ménages représente 417,5 milliards d'euros, soit 28,5 % du PIB en 2001. Cet agrégat a progressé de 4,3 % en valeur et de 2,7 % en euros constants entre 2000 et 2001, soit 1 point de croissance de plus que la richesse nationale.
Le rythme plus élevé de la croissance en valeur des dépenses sociales en 2001 s'explique tout d'abord par la progression rapide des prestations du risque maladie (+6,3 %), elle-même liée à l'augmentation des dépenses de santé dans leur ensemble (+5,8 %). Les prestations au titre de la vieillesse et de la survie, qui représentent la part la plus importante (44,0 %) de l'ensemble des prestations de protection sociale, ont également connu une progression plus nette en 2001 (+4,1 %) qu'en 2000 (+2,8 %), en raison notamment d'une revalorisation plus forte des principaux avantages de vieillesse de base et complémentaires.
Le troisième facteur d'accélération concerne les dépenses afférentes au chômage et aux préretraites. Celles-ci avaient fortement baissé en 2000 (-3,2 %) en raison d'une diminution importante du nombre des demandeurs d'emploi. Elles repartent à la hausse en 2001 (+1,8 %) avec la stabilisation du nombre des chômeurs et l'amélioration de la couverture des personnes privées d'emploi par les régimes d'indemnisation.
À l'inverse, les prestations afférentes à la pauvreté et à l'exclusion connaissent un nouveau ralentissement en valeur (+0,4 % en 2001) et baissent en termes réels, en raison de la diminution du nombre des allocataires du Revenu minimum d'insertion. La situation économique favorable explique également la diminution du nombre des bénéficiaires des aides au logement, prestations soumises à conditions de ressources. La progression des prestations logement en 2001 (+3,3 % en valeur) tient toutefois à la forte augmentation des prestations moyennes due à l'unification des barèmes des allocations logement et à la modification des règles d'appréciation des ressources des ménages.
Le rythme plus élevé de la croissance en valeur des dépenses sociales en 2001 s'explique tout d'abord par la progression rapide des prestations du risque maladie (+6,3 %), elle-même liée à l'augmentation des dépenses de santé dans leur ensemble (+5,8 %). Les prestations au titre de la vieillesse et de la survie, qui représentent la part la plus importante (44,0 %) de l'ensemble des prestations de protection sociale, ont également connu une progression plus nette en 2001 (+4,1 %) qu'en 2000 (+2,8 %), en raison notamment d'une revalorisation plus forte des principaux avantages de vieillesse de base et complémentaires.
Le troisième facteur d'accélération concerne les dépenses afférentes au chômage et aux préretraites. Celles-ci avaient fortement baissé en 2000 (-3,2 %) en raison d'une diminution importante du nombre des demandeurs d'emploi. Elles repartent à la hausse en 2001 (+1,8 %) avec la stabilisation du nombre des chômeurs et l'amélioration de la couverture des personnes privées d'emploi par les régimes d'indemnisation.
À l'inverse, les prestations afférentes à la pauvreté et à l'exclusion connaissent un nouveau ralentissement en valeur (+0,4 % en 2001) et baissent en termes réels, en raison de la diminution du nombre des allocataires du Revenu minimum d'insertion. La situation économique favorable explique également la diminution du nombre des bénéficiaires des aides au logement, prestations soumises à conditions de ressources. La progression des prestations logement en 2001 (+3,3 % en valeur) tient toutefois à la forte augmentation des prestations moyennes due à l'unification des barèmes des allocations logement et à la modification des règles d'appréciation des ressources des ménages.