Résumé
Le montant des prestations de protection sociale versées aux ménages en 2003 s'élève à 465 milliards d'euros, et représente 29,9 % du PIB, soit le niveau le plus élevé observé jusqu'ici. Cet agrégat a progressé de +4,9 % en valeur et de +2,8 % en euros constants entre 2002 et 2003, soit de 2,3 points de plus que la richesse nationale.
Les dépenses sociales continuent donc à augmenter en 2003 à un rythme rapide, quoiqu'en léger ralentissement par rapport à l'année précédente (+5,6 % en valeur, et +3,7 % en volume en 2002). La progression des prestations liées au risque maladie (+6,7 % en valeur) y contribue fortement ; elle est due à l'augmentation des dépenses de santé dans leur ensemble (+6,1 %). Les prestations versées au titre de la vieillesse et de la survie, qui représentent la part la plus importante (42,9 %) de l'ensemble des prestations de protection sociale, poursuivent également leur hausse tendancielle (+4,1 % pour l'ensemble vieillesse-survie, et +4,2 % pour les seules prestations vieillesse), en raison notamment de la mise en place de l'Allocation personnalisée d'autonomie (Apa). Concourent enfin à cette évolution les dépenses afférentes à l'emploi, et en particulier aux indemnités de chômage (+10,0 % pour l'ensemble des prestations chômage, +14,4 % pour les seules indemnités du régime d'assurance chômage), dans le contexte des difficultés du marché du travail. De la même façon, les prestations liées à la pauvreté et à l'exclusion sociale confirment leur reprise, avec +6,8 % en 2003, et +8,7 % pour le RMI.
Les dépenses sociales continuent donc à augmenter en 2003 à un rythme rapide, quoiqu'en léger ralentissement par rapport à l'année précédente (+5,6 % en valeur, et +3,7 % en volume en 2002). La progression des prestations liées au risque maladie (+6,7 % en valeur) y contribue fortement ; elle est due à l'augmentation des dépenses de santé dans leur ensemble (+6,1 %). Les prestations versées au titre de la vieillesse et de la survie, qui représentent la part la plus importante (42,9 %) de l'ensemble des prestations de protection sociale, poursuivent également leur hausse tendancielle (+4,1 % pour l'ensemble vieillesse-survie, et +4,2 % pour les seules prestations vieillesse), en raison notamment de la mise en place de l'Allocation personnalisée d'autonomie (Apa). Concourent enfin à cette évolution les dépenses afférentes à l'emploi, et en particulier aux indemnités de chômage (+10,0 % pour l'ensemble des prestations chômage, +14,4 % pour les seules indemnités du régime d'assurance chômage), dans le contexte des difficultés du marché du travail. De la même façon, les prestations liées à la pauvreté et à l'exclusion sociale confirment leur reprise, avec +6,8 % en 2003, et +8,7 % pour le RMI.