Résumé
En 2000, le nombre total des retraités est estimé à 12,1 millions. Le nombre de pensions est plus élevé que celui des retraités, nombre d'entre eux en percevant de plusieurs régimes. Elles bénéficient à 9 millions d'anciens salariés du secteur privé, 1,8 million d'anciens salariés des fonctions publiques et 3,2 millions d'anciens exploitants agricoles, artisans ou commerçants.
Le barème des pensions du régime général, indexé sur l'inflation passée et sur celle anticipée pour l'année à venir, a été revalorisé de 0,5 % au 1er janvier 2000, bénéficiant ainsi d'un « coup de pouce » de 0,3 %. Selon les mêmes règles, il a ensuite été revalorisé de 2,2 % au 1er janvier 2001 et le sera de 2,2 % au 1er janvier 2002. Pour les retraites complémentaires, le point ARRCO a été revalorisé de 0,8 % en avril 2000 puis de 1,9 % en avril 2001 ; le point AGIRC, non revalorisé en 2000 sur décision des partenaires sociaux, l'a été de 2,3 % en avril 2001.
La hausse des prix en 2000 ayant été supérieure à celle anticipée, le barème du régime général a fléchi de 1,2 % en euros constants. Son pouvoir d'achat brut a toutefois été maintenu sur cinq ans. Compte tenu de l'évolution des prélèvements sociaux, notamment en 1996-1997, il a diminué, en net, de 0,6 % en moyenne annuelle de 1995 à 2000.
Les différents cas-types de retraités reconstitués dans cette étude ont connu, en 2000, une érosion de pouvoir d'achat net de 0,8 % à 1,2 %. Sur cinq ans, cette évolution est comprise en moyenne annuelle entre -0,2 % (commerçants) et -0,8 % (cadres du privé). Sur dix ans, l'évolution est, dans l'ensemble, un peu plus favorable, en particulier pour les cadres.
Le barème des pensions du régime général, indexé sur l'inflation passée et sur celle anticipée pour l'année à venir, a été revalorisé de 0,5 % au 1er janvier 2000, bénéficiant ainsi d'un « coup de pouce » de 0,3 %. Selon les mêmes règles, il a ensuite été revalorisé de 2,2 % au 1er janvier 2001 et le sera de 2,2 % au 1er janvier 2002. Pour les retraites complémentaires, le point ARRCO a été revalorisé de 0,8 % en avril 2000 puis de 1,9 % en avril 2001 ; le point AGIRC, non revalorisé en 2000 sur décision des partenaires sociaux, l'a été de 2,3 % en avril 2001.
La hausse des prix en 2000 ayant été supérieure à celle anticipée, le barème du régime général a fléchi de 1,2 % en euros constants. Son pouvoir d'achat brut a toutefois été maintenu sur cinq ans. Compte tenu de l'évolution des prélèvements sociaux, notamment en 1996-1997, il a diminué, en net, de 0,6 % en moyenne annuelle de 1995 à 2000.
Les différents cas-types de retraités reconstitués dans cette étude ont connu, en 2000, une érosion de pouvoir d'achat net de 0,8 % à 1,2 %. Sur cinq ans, cette évolution est comprise en moyenne annuelle entre -0,2 % (commerçants) et -0,8 % (cadres du privé). Sur dix ans, l'évolution est, dans l'ensemble, un peu plus favorable, en particulier pour les cadres.