Résumé
Au cours de la période, les risques santé et vieillesse-survie concentrent la majeure partie des dépenses (respectivement 34 % et 43 % en moyenne) et contribuent très fortement à leur dynamique. Le régime général a une place prépondérante, représentant en moyenne 43 % des prestations versées, mais ce sont les régimes complémentaires de salariés et le régime d'intervention des pouvoirs publics qui ont vu leur part progresser le plus.
Les ressources de la protection sociale ont globalement suivi l'évolution des prestations au cours de la période, mais leur composition s'est modifiée. La création de la CSG en 1991 et sa substitution progressive aux cotisations sociales ainsi que le développement des exonérations de charges sociales ont induit une baisse de la part des cotisations sociales au profit des impôts et taxes affectés. Aussi, au sein des prélèvements obligatoires sociaux, la part pesant sur les revenus d'activité a-t-elle légèrement diminué mais reste prépondérante : elle est passée de 94 % en 1990 à 88 % en 2006.