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Alors qu’on compte trois pharmaciens pour un médecin parmi les biologistes en activité, les nouveaux biologistes formés depuis 1984 sont composés à part presque égale de médecins et de pharmaciens. Si cette parité dans tous les postes ouverts est maintenue, la proportion de médecins parmi les biologistes atteindrait près de 30% en 2010 et dépasserait 40% en 2025.
Au 1er janvier 1999, 95 000 généralistes et 98 000 spécialistes étaient en exercice. Depuis 1990, les effectifs des psychiatres et des chirurgiens ont fortement augmenté ; ceux des oto-rhino-laryngologistes et des stomatologues ont diminué. La part des salariés s’accroît et atteint presque 40 %, l’augmentation étant particulièrement forte parmi les spécialistes.
Les revenus des médecins salariés de l’hôpital proviennent à la fois de leur salaire et d’activités annexes. Les écarts de revenu moyen peuvent atteindre environ 60 % selon la spécialité exercée. Le statut et l’ancienneté dans le poste jouent fortement pour les cardiologues et les chirurgiens des hôpitaux publics.
Malgré des effectifs en forte augmentation, les médecins généralistes installés au cours de la période 1975-1989 ont pu maintenir un niveau d’honoraires sensiblement équivalent à celui que percevaient leurs aînés lorsqu’ils avaient la même ancienneté. Les générations les plus récentes bénéficient d’une amélioration de leur début de carrière.
Les revenus libéraux des médecins et leurs charges varient fortement selon la nature des actes qu’ils pratiquent : les spécialités les plus « techniques » induisent les revenus les plus élevés, bien qu’elles entraînent également les charges les plus importantes.
Vingt-huit ans après la mise en place d’une limitation d’accès aux études médicales, la croissance du corps médical semble bien maîtrisée puisque le nombre de praticiens en activité a atteint, semble-t-il, un palier et devrait commencer à décroître au cours des prochaines années.
