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En France, au 1er janvier 2018, 73 000 pharmaciens sont en activité et inscrits à l’Ordre selon le répertoire partagé des professionnels de santé. En raison de la stabilisation à un niveau bas du nombre de places disponibles au numerus clausus dans les années 1990, et malgré son relèvement dans les années 2000, les effectifs stagnent depuis ces dix dernières années.
Dans leur exercice quotidien, les médecins généralistes des cinq régions du panel (Basse- Normandie, Bretagne, Bourgogne, Provence - Alpes - Côte d'Azur, Pays de la Loire) collaborent avec un vaste réseau de professionnels. Mais c'est avec les spécialistes et les pharmaciens qu'ils échangent le plus souvent à propos de leurs patients.
Les projections de démographie des pharmaciens en activité à l'horizon 2030 s'appuient sur un scénario central fondé sur la poursuite des comportements observés en 2005 (flux de formation, entrée dans la vie active, mobilité professionnelle, cessation d'activité). Sous l'hypothèse d'un numerus clausus maintenu constant, la densité des pharmaciens augmenterait en France entre 2005 et 2015...
Un peu plus de 70 000 pharmaciens actifs ont été recensés par le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens au 1er janvier 2005. La densité de pharmaciens en France a fortement crû en 25 ans, passant de 68 à 114 pour 100 000 habitants, mais la croissance démographique de la profession s’est nettement ralentie avec l’instauration d’un numerus clausus à partir de 1980.
Alors qu’on compte trois pharmaciens pour un médecin parmi les biologistes en activité, les nouveaux biologistes formés depuis 1984 sont composés à part presque égale de médecins et de pharmaciens. Si cette parité dans tous les postes ouverts est maintenue, la proportion de médecins parmi les biologistes atteindrait près de 30% en 2010 et dépasserait 40% en 2025.
