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Les projections de démographie des pharmaciens en activité à l'horizon 2030 s'appuient sur un scénario central fondé sur la poursuite des comportements observés en 2005 (flux de formation, entrée dans la vie active, mobilité professionnelle, cessation d'activité). Sous l'hypothèse d'un numerus clausus maintenu constant, la densité des pharmaciens augmenterait en France entre 2005 et 2015...
Fin 2002, la France comptait 335 médecins pour 100 000 habitants, les variations selon les régions allant de 229 médecins pour 100 000 habitants dans les Dom à 425 en Île-de-France. La projection construite ici à l'horizon 2025, sous l'hypothèse centrale d'un numerus clausus passant de 5 500 en 2004 à 7 000 en 2006, s'intéresse à la répartition par région du nombre de médecins...
Le répertoire Adeli de la DREES est actuellement la seule source démographique détaillée portant sur l’ensemble des masseurs-kinésithérapeutes exerçant en France. Concernant les seuls libéraux, Adeli en recense un peu plus, à champ comparable, que les deux autres sources existantes (celles de la Cnamts et de la caisse de retraite des masseurs-kinésithérapeutes libéraux, la Carpimko)...
Le répertoire Adeli recense 55 800 masseurs-kinésithérapeutes de moins de 66 ans en activité en France au 1er janvier 2002. Leur nombre a augmenté en moyenne de 3 % par an. Environ 1 500 nouveaux kinésithérapeutes sont formés chaque année dans les 35 écoles françaises, rejoints sur le marché du travail par un nombre croissant de diplômés d'écoles européennes.
Sous l'hypothèse d'un numerus clausus maintenu à 4 700 élèves formés chaque année, et en supposant constants les comportements de choix de filière, d'installation et de départ à la retraite, le nombre de médecins par habitant pourrait baisser de 24 % d'ici 2020 après avoir augmenté de 35 % depuis 1980.
Ces projections 2002-2020 actualisent celles fournies par la DREES à la direction générale de la santé pour le rapport sur la démographie médicale publié en juin 2001. Par rapport à celles-ci, ces projections s’appuient sur l’observation de la démographie médicale au 1er janvier 2001, simulent un numerus clausus actualisé à 4 700 élèves par an...
Le modèle de projection des effectifs médicaux élaboré par la DREES et l'INED permet de décliner les projections de densité médicale par région, mode d'exercice et spécialité. Avec une hypothèse de référence de maintien des numerus clausus et comportements actuels, le nombre global de médecins diminuerait à partir de 2004, et à partir de 2008 pour les médecins salariés hospitaliers.
À numerus clausus et nombre de postes d'internes maintenus à l'identique, les projections aboutissent tendanciellement à une forte décroissance du nombre d'ophtalmologues à l'horizon 2020, qui ramènerait leur effectif à un niveau proche de celui de 1980.
Un modèle de projection régionale des densités médicales permet de tracer, « à tendances constantes », un portrait régionalisé de l'implantation des médecins à l'horizon 2020. Avec l'hypothèse du maintien des numerus clausus et des comportements de retrait d'activité actuels, la densité nationale passerait de 3,3 médecins pour mille habitants en 1999 à 2,5 en 2020.
Le nombre d’infirmiers en activité est estimé à environ 350 000 en 1997. Près du quart d’entre eux travaillent à temps partiel. La moyenne d’âge a augmenté et atteint près de 40 ans en 1998. Les sorties d’activité sont compensées par les entrées dans la profession.
