Tous les filtres sélectionnés
Les enseignements du suivi d’une cohorte d’une cinquantaine d’anciens internes (2003-2010)
Carrières comparées des médecins généralistes et des cadres supérieurs.
Ce rapport présente les conclusions de la deuxième équipe de chercheurs ayant conduit une étude qualitative sur la cessation de l’activité libérale des médecins généralistes. Les résultats des travaux de la première équipe sont présentés dans le document de travail série étude n° 73 de décembre 2007.
Cet article vise à étudier l’impact de la régulation de la démographie médicale sur les carrières des médecins généralistes du secteur 1. A partir d’un panel représentatif des omnipraticiens en exercice sur la période 1983-2004, nous mettons en évidence que les conditions d’installation des médecins, qui sont liées au numerus clausus, affectent leurs honoraires de manière durable.
Ce rapport donne la parole à une trentaine de médecins généralistes libéraux, retraités ou en fin d’activité, exerçant ou ayant exercé dans différents départements métropolitains, qui sont invités à parler de la cessation de leur activité libérale.
Cette étude s’attache à décrire l’évolution des honoraires des omnipraticiens entre 1983 et 2004, mais surtout à en mesurer et à en expliquer la dispersion.
Les omnipraticiens ont une activité, en nombre d’actes effectués comme en honoraires, en augmentation depuis 1988. Cette publication analyse l’influence de différents facteurs (ancienneté, région, secteur, genre...) sur cette activité.
En 2004, les futurs médecins ont accédé au troisième cycle des études médicales essentiellement via les Épreuves Classantes Nationales de médecine, qui remplacent les concours d’internat. En fonction de leur rang de classement et des postes ouverts par les décideurs publics, les futurs médecins ont pu choisir un poste d’interne soit, une discipline dans un lieu géographique de formation.
Fondée sur l’analyse comparée d’entretiens conduits auprès d’une quinzaine de praticiens d’orientation dite généraliste, cette photographie de ressentis médicaux tend à montrer que la charge de travail varie selon les spécialisations, les capacités à consolider des réseaux (formels ou non), et in fine les types de clientèles soignées (plus ou moins triées et médicalisables).
Ces projections 2002-2020 actualisent celles fournies par la DREES à la direction générale de la santé pour le rapport sur la démographie médicale publié en juin 2001. Par rapport à celles-ci, ces projections s’appuient sur l’observation de la démographie médicale au 1er janvier 2001, simulent un numerus clausus actualisé à 4 700 élèves par an...
